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Interview croisée : comment se passe la formation d’un franchisé en centre auto ?

Témoignages / LE 25 mai 2020

Interview croisée : comment se passe la formation d’un franchisé en centre auto ?

Futur franchisé, Yannick Hermon va prochainement diriger le centre Norauto de Trets (13), dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a déjà suivi des formations dans deux centres auto, l’objectif de cette dernière dans le centre auto de Le Pont de Beauvoisin (73) est de mettre le point final à son parcours de formation, notamment en le mettant au coeur de l’action : au contact du client. C’est Michel Barral, expert métier, qui se charge de la lui dispenser. Bien évidemment, cette poursuite de formation se fera dans les règles de sécurité sanitaires requises au vue des circonstances actuelles. Les deux hommes se sont prêtés au jeu de l’interview pour nous raconter leur collaboration.

Du retail à l’automobile

Yannick a été directeur de magasin pendant 15 ans. Après une école de commerce, il a commencé comme chef de rayon, pour ensuite gravir tous les échelons. Après avoir réalisé tout son parcours professionnel dans le Retail, il a voulu changer de secteur d’activité. “Avec la montée du e-commerce, on a très peu de visibilité sur ce que sera le magasin de demain. Alors que le concept Norauto de magasin attenant à un atelier de réparation automobile est viable à long terme : les gens auront toujours besoin de faire réparer leur voiture, tout comme ils auront besoin de conseils en magasin pour l’entretenir.”

Le choix d’entreprendre en franchise était pour lui une évidence : “le franchiseur nous fait gagner du temps sur les process, les outils, le marketing, la publicité, la R&D… Beaucoup de personnes travaillent pour nous afin que nous puissions nous concentrer sur notre coeur de métier : faire venir nos clients au centre, répondre à leurs besoins et leur donner envie de revenir.”

La formation d’un franchisé sur le terrain

Michel Barral est expert métier magasin pour la franchise Norauto. Son métier consiste pour l’essentiel à accompagner les franchisés avant et après leur ouverture, par le biais de formations sur le terrain. “J’ai un rôle d’accompagnateur sur le terrain. Mon objectif est de les rendre les plus autonome possible, alors j’évite de faire à leur place et les laisse expérimenter”.

Yannick a réalisé sa formation dans 3 centres auto différents. D’abord à Aubagne (13), une succursale de Norauto, où il a pu manier les outils informatiques qui aident les franchisés au quotidien tout en gérant un flux client important, propre à ce centre. Son stage découverte d’intégration s’est déroulé chez le franchisé Marc Casabianca du centre auto de Venelles (13), qui lui a partagé son expérience, notamment sur la partie comptabilité. Il termine actuellement sa formation au Norauto de Pont-de-Beauvoisin (38), notre centre pilote, qui est aussi une succursale mais qui fonctionne comme un site de franchise, notamment au niveau de la prise de commande non automatisée.

“L’objectif de cette dernière formation est de mettre le futur franchisé en situation, comme s’il était prêt pour le jour de son ouverture. Il prend les rennes du centre, tout en restant polyvalent sur les autres métiers, qu’il a pu expérimenter au cours des formations précédentes”, nous précise Michel.

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La formation Norauto, à l’heure du bilan

Yannick nous raconte son recrutement chez Norauto : “le processus est bien rôdé. L’objectif de Norauto n’est pas de créer des franchises à n’importe quel prix. Norauto fait tout pour éviter les échecs. Ils s’assurent de trouver le bon profil candidat afin de garantir sa réussite.”

Il dit vrai : Norauto mise davantage sur des profils que sur des diplômes. Yannick tient à démonter un préjugé : “il faut avant tout être commerçant dans l’âme, un bon manageur et avoir un minimum de sensibilité à la gestion. Même s’il est vrai que la connaissance technique est un plus, il est toujours possible de bien s’entourer, d’où l’importance de savoir recruter le bon chef d’atelier.”

Il précise ensuite que si l’on dispose naturellement de ses qualités, Norauto fera le nécessaire pour nous faire monter en compétences grâce à un panel très large de formations. “Il ne faut pas hésiter à être moteur de sa formation et demander à travailler sur certaines de ses faiblesses, Norauto n’a pas de compteur de temps de formation et en dispense sans compter à ses franchisés qui en font la demande. Les équipes Norauto sont très à l’écoute et réactifs : la moindre sollicitation trouve sa réponse, ils sont vraiment engagés vis à vis de leurs franchisés. J’ai été très agréablement surpris.”

Et quand on lui demande s’il a rencontré des difficultés majeures au cours de sa formation, Yannick explique qu’il a évolué en terrain familier en retrouvant le même esprit de groupe. “Sur un secteur d’activité pourtant différent, je me suis aperçu de similitudes avec mes expériences précédentes : des systèmes d’informations identiques (notamment avec une centrale d’achat puissante), des valeurs managériales communes avec une marque axée sur le client, en quête constante de perfection pour le satisfaire.”

Et à l’issue de cette dernière formation ?

“Après avoir préparé le franchisé à son nouveau métier, mon rôle consiste à lever les dernières inquiétudes en vue de l’ouverture du centre”, explique Michel Barral. C’est pourquoi Yannick reviendra 3 jours dans le centre de Pont-de-Beauvoisin (73) pour valider ses acquis et être fin prêt pour la période post-ouverture.

Yannick va mettre en place toute l’implantation du magasin, et notamment de la marchandise. Il va devoir gérer ses équipes en les formant à distance, avec des contraintes plus fortes en temps de Covid-19 pour respecter les mesures sanitaires.

“On a gardé la même date d’ouverture. Et je serai bien entendu sur place pour l’aider, lui et ses équipes, pendant 3 semaines”, ajoute Michel.

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Découverte virtuelle franchise Norauto

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