Reprise d’une franchise : de salarié à franchisé Norauto
Vous pensiez qu’il fallait des compétences mécaniques pour reprendre un centre Norauto ? Pas nécessairement. De salarié dans la grande distribution, Franck Hamadi est passé à franchisé Norauto. Découvrez son parcours !
Une âme entrepreneuriale en sommeil
Franck Hamadi a toujours eu l’âme entrepreneuriale. Mais c’est à 46 ans qu’il l’a vraiment révélée. Après un bac en comptabilité et gestion, il travaille dans le commerce et le textile, puis 14 ans dans la grande distribution. De vendeur, il passe à chef de département. C’est quand il est contacté par une enseigne d’achat/vente de produits d’occasion que ses envies d’indépendance se réveillent. Il démontre alors ses compétences en tant que commerçant et gérant en implantant un magasin de A à Z : achat de mobilier, recrutement, achat de stock, vente en magasin, etc.
Une opportunité à saisir ?
Il y reste 9 ans en tant que directeur jusqu’à ce qu’une nouvelle opportunité se présente. Le directeur du centre Norauto avoisinant son magasin lui parle de la possibilité d’entreprendre en franchise chez Norauto. “Étant donné mon niveau en mécanique, je ne m’y voyais pas”, nous explique Franck. “Mais il m’a assuré que cette compétence n’était pas indispensable. En centre Norauto, c’est le chef d’atelier qui manage les mécaniciens. Il a ajouté qu’il me suivrait si j’ouvrais mon propre centre auto, ce qui a fini de me convaincre !”
En effet, ce sont davantage les profils entrepreneurs et leur lot de compétences commerciales, managériales ainsi que la capacité à assurer une bonne gestion , que recherchent les recruteurs de la franchise Norauto, plutôt qu’une expérience technique pure. “Le parcours de recrutement est sélectif. Mais c’est pour garantir la réussite de leurs franchisés. Ils n’ouvrent pas coûte que coûte. Avant de m’engager, j’ai rencontré plein de franchisés et j’ai eu plein de bons retours, ce qui m’a rassuré.”
Des motivations entrepreneuriales
“Je ne voulais pas nécessairement gagner plus d’argent : j’avais un réel besoin d’entreprendre.” Franck est porté par d’autres motivations comme celle d’être indépendant d’un patron et d’avoir le sentiment d’avoir construit quelque chose en fin de carrière, ce que ne lui permettait pas le statut de salarié.
Le choix d’entreprendre accompagné
Pour autant, il ne se sentait pas d’entreprendre seul. “À 46 ans, je voulais démarrer rapidement. Je ne voulais pas partir de zéro. C’est pourquoi j’ai décidé d’entreprendre en franchise. Et Norauto est leader sur son marché.”
Une fois sa candidature validée, c’est Franck lui-même qui a trouvé son futur centre en consultant la carte des reprises Norauto.
Le parcours Norauto a pris 2 ans du premier rendez-vous à la reprise de sa franchise Norauto à Malemort-sur-Corrèze. “J’ai apprécié l’accompagnement Norauto sur les aspects juridiques, négociation, comptabilité, etc.”
Une réussite à tous les niveaux
Au bout d’un an, Franck Hamadi peut être satisfait de la réussite de sa franchise. En effet, il a déjà réalisé 40% de plus que son prévisionnel, qui estimait 1 400 000 € de Chiffre d’Affaires à 3 ans. Il atteindra probablement entre 1 700 000 € de CA.
Un vrai esprit d’équipe règne au Norauto de Malemort-sur-Corrèze. Franck a su garder l’équipe existante en faisant évoluer les collaborateurs les plus anciens sur des postes de manager, puis en recrutant 5 personnes supplémentaires. Il avoue manquer encore de compétences en technique. mais que ce n’est toujours pas un problème : son chef d’atelier et son chef des ventes sont là pour le suppléer dans cette fonction.
De son côté, Franck gère l’opérationnel, le management et le recrutement, en s’inspirant de ses précédentes expériences. Il veille à l’épanouissement professionnel de chaque collaborateur. “J’ai une bonne équipe, et je fais en sorte de leur donner des raisons de rester ! Ils m’aident à développer l’entreprise, c’est normal qu’ils en voient les retombées.”
Le conseil de Franck ?
À toute personne qui hésiterait à investir en franchise, Franck n’a qu’un mot : “Ne pas avoir d’a priori ! Si je n’avais pas échangé avec le franchisé de Norauto de Carcassonne, je n’aurais jamais franchi le pas.”
Il confirme que les compétences techniques ne sont pas indispensables, même si elles s’acquièrent avec l’expérience . “Si on est commerçant avec un très bon relationnel clients, on s’en sort très bien, à condition d’être bien entouré et de pouvoir compter sur son équipe”. Ce qui est clairement son cas !
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